Cette espèce du genre Hibiscus fait partie de la famille des Malvaceae.
Sud-est des USA.
– Hibiscus coccineus Walter
Décrit et nommé en 1788 par Thomas Walter.
Coccineus du latin signifiant écarlate en référence à la couleur de ses fleurs.
– Scarlett rosemallow nom anglophone en référence à sa couleur. Rosemallow est souvent utilisé pour nommer certains hibiscus.
– Étoile du Texas en référence à la forme de ses fleurs et à son origine américaine.
– Ketmie de l’arabe ‘Khatmi’ ou ‘Khitmi’ désignant la guimauve.
On trouve cette merveilleuse plante dans des marécages, des marais, près des étangs sur des sols riches, très humides voir immergés. La partie extérieure ne tolère pas le gel mais la souche a une tolérance au gel jusqu’à -15°C, en revanche, la floraison nécessite un très bon ensoleillement.
– Cette vivace herbacée de 1,50 m à 2 m, voire 3 m, repart de la souche et du bas des tiges à la belle saison.
– Ses tiges vert-bleuté deviennent roses face au soleil. La tige légèrement lignifiée (caractères et aspect du bois) forme comme un petit tronc à la base duquel peuvent se développer la première année de nouveaux bourgeons. La plupart du temps, les bourgeons se développent à partir du rhizome (tige souterraine emmagasinant des réserves de croissance).
– Ses feuilles palmées sont composées de (4) 7 folioles (divisions d’une feuille composée) ressemblant aux feuilles de cannabis ; d’un joli vert, elles deviennent jaune orangé à l’automne avant de tomber.
Suite à un semis, les feuilles sont entières à l’état juvénile, et au fur et à mesure, la plante développe des feuilles de plus en plus effilées. À voir les différentes formes de feuilles se développer, on pourrait presque s’imaginer découvrir en accéléré, l’évolution que cette plante a élaborée au cours des milliers d’années.
Les tiges qui se développent à partir d’une souche un peu ancienne ne passent pas par l’étape de feuilles entières mais de feuilles aux folioles largement effilées puis plus finement. Plus elles sont exposées au soleil, plus les folioles sont effilées.
Le botaniste Alvan Chapman a découvert à l’est de la Floride, des pieds dont les feuilles étaient peu lobées, il les a alors nommés Hibiscus semilobatus, à priori, c’est un cas unique.
– Maturité sexuelle dans l’année du semis ce qui rappelle son côté herbacé.
Ses grandes fleurs hermaphrodites (bisexuées) de 20 cm se développent en début d’été jusqu’à la fin de l’été ; le bouton floral torsadé s’épanouit durant la nuit et s’ouvre au petit matin. Les fleurs sont éphémères – 24 h. Au bout d’un long pédoncule (axe portant une fleur ou une inflorescence) souvent rosâtre, le calicule (ensemble de bractées) est constitué d’une douzaine de bractées (organes intermédiaires entre la feuille et le pétale) linéaires ; les 5 pétales rouges ont la base effilée, au centre desquels se développe un long tube staminal (portant des étamines) et un style (tige reliant l’ovaire au stigmate) rouges, les anthères (extrémités fertiles d’une étamine) sont rosâtres.
– Il existe une mutation naturelle à fleurs blanches.
– Les fruits sont en capsules déhiscentes (ouverture spontanée), pubescentes (poilues) et marcescentes (persistantes un certain temps) renfermant de nombreuses petites graines viables.
Uniquement ornementale mais de choix !
Mise à jour le 25 octobre 2023.