Cette espèce du genre Eucalyptus fait partie de la famille des Myrtaceae.
Endémique du Nord-est de la Nouvelle-Galles du Sud, cette espèce n’est abondante que sur deux sites.
– Eucalyptus dorrigoensis (Blakely) L.A.S.Johnson & K.D.Hill
Tout d’abord décrit et nommé, en 1934, Eucalyptus benthamii var. dorrigoensis par William Faris Blakely, puis renommé, en 1990, Eucalyptus dorrigoensis par les botanistes Kenneth D. Hill et Lawrence Alexander Sidney Johnson.
• Benthamii en honneur à George Bentham.
• Dorrigoensis viendrait du mot aborigène Dundurringo désignant cet arbre.
Ce nom a été donné à une ville au Nord de Sydney en référence à cet eucalyptus qui aurait été découvert dans cette région de l’est de l’Australie.
– Gommier blanc en référence à la couleur de son écorce.
Certains Eucalyptus, d’une manière générale, sont connus sous le nom de gommier – gum tree, même si d’autres genres d’arbres héritent aussi de ce nom. Ce nom vient de la résine qu’ils exsudent en cas de blessure.
Il croît dans des forêts ouvertes et humides sur des sols d’alluvions sablonneuses. Il résiste bien au froid.
– Ce grand arbre de minimum 30 m a un port élancé peu ramifié. Le spécimen de la Villa Thuret (en photos) atteignaient déjà 38 m en 2010; il aurait plus de 80 ans.
– L’écorce lisse et blanche s’exfolie à la fin de l’été en immenses lambeaux aux revers roux qui restent parfois prisonniers aux fourches des branches. La base du tronc peut parfois rester rugueuse.
– Les branches peuvent parfois se souder entre elles, assurant ainsi plus de solidité à l’ensemble.
– Les longues feuilles sont persistantes. Les juvéniles sont sessiles, opposées, de forme ovale ou largement lancéolée, les adultes sont alternées et pétiolées, de 8 à 16 cm de long, lancéolées ou parfois en faucille.
– Les inflorescences estivales, pédonculées sont composées de 7 fleurs hermaphrodites, légèrement pédicellées, à l’opercule conique, aux étamines blanches.
– Les fruits sont en forme de coupe à 3 (4) valves protégeant des graines brun foncé.